Georgien - Géorgie II
12.6. - 29.7.2016
"Heilige" Kühe und Co.
In Georgien leben "heilige" Kühe, schlaue Schweine, glückliche Hühner und noch so manch anderes Getier. Sie nutzen oft die Strassen und sind deshalb nicht zu unterschätzende Verkehrsteilnehmende. Insbesondere die Kühe lassen sich weder durch Hupen noch den nahe an ihnen vorbeifahrenden Autos aus der Ruhe bringen. Geschicktes Manövrieren ist somit an der Tagesordnung.
Les vaches "sacrées" et compagnie
En Géorgie vivent des vaches "sacrées", des cochons intelligents, des poules heureuses et bien d'autres animaux domestiques et sauvages. Utilisateurs fréquents de la route, ils constituent un groupe important de participants au traffic. Surtout les vaches qui ont l'habitude de se sentir bien à l'aise au milieu de la route et de ne pas se laisser stresser ni par le klaxon ni par les voitures qui les contournent. Des manœuvres de toutes sortes sont alors à l'ordre du jour.
Brücken
Über viele Brücken muss man/frau und Ursul gehen/fahren. Manchmal ist eine Inspektion der Unterseite angebracht, hat es doch auf der Fahrbahn einige Löcher, die es zu umfahren gilt. Manchmal kann das Gewicht der darauf stehenden und liegenden Kühe ausgerechnet werden, damit eine ungefähre maximale Gewichtszulassung errechnet werden kann ,,;). Manchmal klappert es ganz ungeheuerlich beim Überfahren der dünnen Eisenplatten. Manchmal ist die direkte Durchquerung des Nass besser zu bewältigen, als einer bestehenden Brücke zu trauen. Manchmal lassen es Mann, Frau und Ursul doch lieber beim Anschauen und Staunen bleiben.
Ponts
Bien des ponts sont à traverser soit avec Ursul soit à pied. Parfois il vaut mieux inspecter le dessous avant de traverser une surface qui n'inspirent pas vraiment confiance. Parfois il vaut mieux calculer le poids total des vaches qui s'y trouvent pour connaître le poids maximal que le pont supporte ,,;). Parfois les plaques de fer minces claquent dangereusement lorsque nous traversons. Parfois il est mieux de traverser à gué et laisser l'utilisation du pont aux plus petits. Parfois nous les admirons et faisons tout simplement demi-tour.
Wanzen oder Flöhe (Piste Vashlovani)
Wir verbringen einen schönen Abend neben der Kirche Phudznari mit Leo und seiner Familie, die wir zufällig wieder getroffen haben. Zum ersten Mal seit Langem können wir draussen essen und auch noch eine Weile plaudern, bevor der Regen wieder einsetzt. Am nächsten Morgen trennen sich unsere Wege wieder.
Wir fahren weiter in Richtung Vashlovani Nationalpark. Nach einer Weile beginnt es, mich am unteren Rücken und am linken Bein heftig zu jucken. Na ja ein paar Mückenstiche sind unangenehm, insbesondere weil ich stark darauf reagiere, doch verheilen diese in wenigen Tagen wieder. Etwas Omida Pic auftragen und schon lässt das Jucken nach. Wir staunen nicht schlecht, der grösste Teil der Stiche ist gruppiert. Zwei bis vier Stiche liegen jeweils nahe beieinander. Ungewöhnlich für Mückenstiche. Am Abend beginnt das Recherchieren im Internet und alle Stiche werden markiert. Wir wollen herausfinden, ob diese Viecher unsere Gäste sind. Tatsächlich habe ich am nächsten Morgen weitere Stiche. Diesmal in Zweiergruppen am rechten Bein und Einzelstiche am linken. Also sind diese Stecher nachtaktiv, wohnen mit uns zusammen und haben mich als Nahrungsversorgerin ausgewählt. Gemäss Auskunft im Internet könnte es sich um Bettwanzen oder auch Flöhe handeln. In der nächsten Nacht ziehe ich trotz Hitze lange Hosen an und wickle mich in eine Decke von Pierre ein. Tatsächlich habe ich am nächsten Morgen keine neuen Stiche. Die bereits vorhandenen haben in der Zwischenzeit Blasen gebildet und jucken unheimlich. Eine Suche auch in den hintersten Winkeln unseres Zuhauses lässt uns keine Spuren von unseren Mitbewohnern entdecken. Im Wissen mit welcher Schnelligkeit Bettwanzen sich vermehren, entscheiden wir uns trotzdem für drastische Massnahmen. Mitten im Nowhere bei gut 30 Grad Aussentemperatur heizen wir das Innere unserer Wohnkabine mittels Heizung und Backofen auf 51 Grad. Während gut zwei Stunden halten wir diese Temperatur. Medikamente etc. haben wir natürlich vorher an einem kühleren Ort verstaut. Die Pfeffermühle und andere Plastikteile schmelzen jedoch so vor sich hin. Stunden vergehen, denn auch der Abkühlungsprozess braucht seine Zeit. Die Stiche haben mehr als zwei Wochen gebraucht um abzuheilen. Ausser normalen Mückenstichen habe ich bis jetzt Ruhe. Wir halten die Finger gekreuzt, dass es auch so bleibt.
Punaises ou puces? (piste de Vashlovani)
Par hasard nous retrouvons Leo et sa famille sur la route et décidons de passer une soirée ensemble à côté de l'église de Phudznari. Pour la première fois depuis longtemps nous pouvons manger dehors et profiter de la soirée avant que la pluie nous tombent dessus de nouveau. Le lendemain matin nous partons en direction du parc national Vashlovani.
Après un petit moment le bas de mon dos et la jambe gauche commencent à me démanger. Bon quelques piqures de moustiques ne me tueront certainement pas malgré le fait que je subissent des réactions plus fortes que la normale. Mettons un peu d'Omoda pic et la démangeaison se calmera. Surprise, les piqûres sont regroupés (2 à 4 par groupe). Ce qui est inhabituel pour des piqûres de moustiques.
Le soir nous nous mettons à la recherche d'une réponse sur internet. Nous marquons également toutes les piqûres pour voir si de nouvelles vont s'ajouter. Le lendemain matin nous découvrons deux nouveaux groupes, chacun avec deux piqûres, sur ma jambe droite et quelques piqûres individuelles sur ma jambe gauche. Conclusion, ces insectes vivent avec nous, sont actifs durant la nuit et m'ont choisi comme "fast food".
Plus nous fouillons sur internet, plus nous nous convaincrons d'avoir affaire à des punaises de lit. Les piqûres sont maintenant couvertes de cloques et la démangeaison me rend presque folle. La nuit suivante, je mets des pantalons longs et me couvre avec une couverture de Pierre malgré la chaleur. Le matin je n'ai aucune nouvelle piqûre. Une recherche dans tous les coins, même les plus éloignés, de notre maison ne fournit aucun résultat. Nous ne trouvons pas de traces de nos hôtes. Toutefois, en sachant parfaitement bien à quelle vitesse se multiplient les punaises, nous nous décidons pour des mesures draconiennes. Au plein milieu de "nowhere" avec une température extérieure de 30 degrés nous réchauffons l'intérieur de notre maisons en allumant le chauffage et le four pour monter la température jusqu'à 51 degrés. Cette température est tenue durant deux bonnes heures. Nous avions pensé de mettre nos médicaments au frais mais notre moulin a poivre et quelques petites pièces en plastique n'ont pas résisté. Toute cette procédure dure plusieurs heures, car il faut aussi du temps pour refroidir le tout. Depuis je ne souffre que de piqûres normales de moustiques. Croisons les doigts que nos autres hôtes ne reviendront plus. En effet ces piqûres ont pris plus de deux semaines pour guérir et m'on coûté quelques nuits de sommeil.
Flüchtlinge (Piste Swanetien)
Es gibt sie überall, auch hier in Georgien. Zagro und seine Schwester Tsaru sind 1992 von Abchasien nahe der Grenze zu Russland geflüchtet. Ihr neues sehr bescheidenes Zuhause liegt in einem kleinen Bergdorf in Svaneti, das unter starker Abwanderung leidet. Zagro hat seit der Flucht keine bezahlte Arbeit mehr gefunden. Heute sprechen sie fliessend Svanti und sind Teil der aus ca. 60 Mitgliedern bestehenden Dorfgemeinschaft. Der grosse Gemüsegarten gedeiht prächtig und trägt zur Ernährung bei. Danke für die herzliche Gastfreundschaft.
Réfugiés (piste de la Svanétie)
Il y a des réfugiés partout sur terre, aussi en Géorgie. Zagro et sa soeur Tsara sont partis de l'Abkhazie, proche de la frontière avec la Russie, en 1992. Là bas ils vivaient une vie confortable, le revenu étant assuré par un travail payé. Ici ils vivent dans un petit village du Svanetie dans une maison vraiment modeste. Ils parlent aujourd'hui la langue des gens de cette région, le svan. Zagro prend bien soin de son jardin de légumes qui les nourrit en partie mais qui ne leurs rapportent pas d'argent. Il n'a plus jamais trouvé un travail qui leur permette d'avoir un revenu régulier. Nous les remercions pour leur chaleureuse hospitalité.
Vers le Parc National Vashlovani
Après une première incursion dans le Grand Caucase à Kazbegi, le mois de juin s'achève dans la fraicheur et l'humidité et on choisit d'aller chercher l'été dans le Kakheti, la province la plus chaude et la plus sèche de la Géorgie.
Plus précisément, on se dirige vers l'extrême sud-est du Kakheti. Les grottes-monastères de Davit Gareja sont probablement le lieux le plus visité de la province. Dès qu'on quitte la route goudronnée, notre aventure en solitaire commence. L'objectif est de longer plus ou moins la frontière Azerbaidjanaise jusqu'au Parc National Vashlovani. Pas de village, pas de route. Les pistes sont assez nombreuses dans cette région semi-désertique, le défi sera de s'y retrouver.
Dés le départ, la police des frontières nous oblige à rebrousser chemin car la piste qui longe de près la frontière leur est réservée. Rien de grave, on peut contourner dans une région où on croise plus de tortues que d'humains ou même de vaches. Une de ces pistes longe une falaise creusée pour y construire des églises dont on peut visiter les ruines. Comme promis, c'est plus chaud et plus sec. Seule la vallée du Iori est bien verte. On doit parfois la traverser et la deuxième fois, le pont est plutôt juste. Après avoir croisé une vipère, la nuit se passe tranquillement; contrairement aux nuits précédentes, même le chacal reste silencieux.
La première attraction du Parc national sont les "Takhti-Tepa Mud Volcanoes". Le site lui-même est magique, ce qui est renforcé par son accès difficile.
Après une baignade dans le lac Dali, on biffurque par le village de Dedoplitskaro pour visiter le centre d'accueuil du Parc National ainsi que le canyon des aigles et la forteresse Khornabuji qui se trouvent à proximité.
On reprend la piste traversant une région agricole particulièrement isolée jusqu'à la gorge de l'ours (Pantishara) où la piste se confond avec le fond de la gorge. La troisième nuit se passe sur les hauteurs dans une paix absolue.
La quatrième journée, on part à la recherche des gazelles nouvellement réintroduites dans le parc. Leur enclos est maintenant désert car elles ont toutes été relâchées.Tant mieux pour elles, on se contente du bonheur de les savoir en liberté autour de nous. La deuxième moitié de journée est plus sportive car la descente vers Mijnis Skure est telle que la ranger du centre d'accueuil nous l'avait décrite en disant qu'Ursul serait trop gros pour passer. Si la descente vers la gorge est déja un exploit, c'est en en parcourant le fond que notre gros ours nous démontre toute son agilité. La journée s'achève face à l'Azerbaijan, à l'ombre des grands arbres, sur les rives de la rivière Alazani.
Si la dernière partie est moins spectaculaire, le trajet vers Shavi Mta, la montagne noire, représente un défi tout aussi important car la piste est beaucoup moins utilisée. On a l'impression d'être les premiers de la saison. En haut de la montagne, on y voit de tous les côtés et le coucher de soleil marque le début d'une nuit plus fraiche. Le lendemain matin, il faut bien chercher pour suivre la piste qui descend vers Kaklis Kure, la baie des noyers sur la riviére Alazani.
Vashlovani et sa région nous ont enchanté; hors des circuits touristiques, il est bien protégé par sa dificulté d'accès, ce qui rend son ambiance si unique. Une ambiance qui, malgré nos efforts ne peut pas facilement se partager car la vivre est tellement mieux que la voir.
Une fois de plus, les "quiet number 2" sont tellement mieux que les "famous number 1".
Nationalpark Vashlovani
Nach einer ersten Entdeckungsfahrt im grossen Kaukasus in der Region Kazbegi, endet der Monat Juni mit Kälte und Regen. Also beschliessen wir, auf der Suche nach dem Sommer, uns in wärmere Gefilde zu begeben. Wir machen uns auf in Richtung Kakheti, der wärmsten und trockensten Provinz Georgiens.
Genauer genommen wollen wir in den südöstlichsten Teil dieser Provinz. Der wohl bekannteste Ort in dieser Gegend ist das Kloster Davit Gareja. Sobald wir die geteerte Strasse verlassen, beginnt unser Abenteuer zu dritt. Wir wollen auf Pisten entlang der Grenze zu Aserbaidschan zum Nationalpark Vashlovani fahren. Keine Dörfer, keine Strassen sind auszumachen. Viele Pisten führen zum Nationalpark. Unsere Herausforderung wird sein, die richtige in dieser Halbwüste zu finden.
Bereits zu Beginn hält uns die Grenzpolizei auf. Die direkt an der Grenze entlangführende Piste ist für sie reserviert. Wir müssen umdrehen und einen anderen Weg suchen. Kein Problem, wir finden ihn und begegnen mehr Schildkröten als Menschen und Kühen. Eine dieser Pisten führt einem Felsband entlang, welches ausgehöhlt wurde, um mehrere Kirchen zu errichten. Der Besuch der Ruinen lohnt sich. Das Klima ist warm und trocken, wie wir es erhofft haben. Wir queren mehrmals das grüne Tal des Flusses Iori. Beim zweiten Mal ist die Brücke auf den Millimeter gerade genügend breit für Ursul. Nachdem sich eine Viper vor uns in Sicherheit gebracht hat, finden wir im niedrigen Gras unseren Nachtplatz. Der Ruf des Schakals bleibt in dieser Nacht aus, es herrscht Stille.
Die erste Attraktion des Parks sind die "Takhiti-Tepa Mud Volcanoes". Ein magischer Ort, dessen Magie durch den schwierigen Zugang noch verstärkt wird.
Nach einem Bad im Stausee Dali, fahren wir zum Dorf Dedoplitskaro. Hier befinden sich die Verwaltung und das Besucherzentrum des Nationalparks. Wir machen einen Ausflug zur nahe gelegenen Adlerschlucht und zur Ruine der Festung Khornabuji.
Wir nehmen die Piste wieder unter die Räder queren riesige, isolierte Kornfelder, bis wir erneut in den eigentlichen Kern des Nationalparks eintauchen. In der Bärenschlucht (Pantishara) wird der Grund zur Piste. Die dritte Nacht verbringen wir in der Höhe auf einem Bergkamm. Eine absolut friedvolle Stimmung hüllt uns ein.
Am vierten Tag machen wir uns auf die Suche der seit einigen Jahren wieder eingeführten Gazellen. Ihr Gehege ist leer. Sie wurden vor kurzem in die Freiheit entlassen. Umso besser, wir begnügen uns mit der Freude, dass sie sich nun fei bewegen können. Der zweite Teil des Tages gestaltet sich sportlicher. Die Mitarbeiterin im Besucherzentrum hat uns von einem Versuch zu Mijnis Skure hinunterzufahren abgeraten. Unser Ursul ist zu breit für die kurvige Fahrt in der engen Schlucht, meint sie. Wir fragen noch einen zweiten Ranger im Park und der meint, es sollte gehen. Bereits der erste Teil bis zur Aussichtsplattform gestaltet sich als eine echte Herausforderung. In der Schlucht darf dann unser grosser Bär seine ganze Beweglichkeit zu Schau stellen. Der Tag endet gegenüber von Aserbaidschan, im Schatten hoher Bäume am Ufer des Flusses Alazani.
Der letzte von uns besuchte Teil des Nationalparks ist vielleicht etwas weniger Spektakulär aber die kaum benutzte Piste fordert uns. Sie führt uns erst einmal zum schwarzen Berg, Shavi Mta. Oben schlagen wir unser Nachtlager auf und geniessen die schöne Rundsicht. Der Sonnenuntergang läutet die erste kühlere Nacht ein. Am nächsten Morgen muss der zur Bucht der Nussbäume, Kaklis Kure, hinabführende und oft zugewachsene Weg öfters gesucht werden.
Vashlovani und seine Umgebung haben uns verzaubert. Der Nationalpark liegt abseits der Strecken für organisierte Busreisen. Ohne Fahrzeug mit 4x4 Antrieb ist es wirklich schwierig, ihn zu entdecken. So bleibt er geschützt vor den grossen Massen und in einem gewissen Masse auch unberührt. Die Levanteottern tragen sicher auch das Ihrige dazu bei (Anmerkung der Übersetzerin). Eine Atmosphäre/eine Stimmung, die nicht wirklich mit Worten und Bildern mitgeteilt werden kann, die gelebt und erlebt werden will.
Einmal mehr, die ruhigen "Nummer 2" sind so viel besser als die berühmten "Nummer 1".
Khevsureti
Les nombreux virages trop étroits, trops serrés et trop exposés, 1000m au-dessus du vide, nous ont fait renoncer à la piste du Tusheti. Le Khevsureti s'annonce plus facile.
Roshka est notre première destination. La piste qui y mène est raide et étroite mais elle a été entretenue récemment. Arrivé à Roshka, on aperçoit un chantier au-dessus du village. On suit alors ce qui semble une nouvelle route beaucoup plus large que celle d'où on vient. On y rencontre deux jeunes Géorgiens qui nous suggèrent d'aller voir les lacs plus haut. On s'installe au bord de cette route devant une magnifique vallée en haut de laquelle s'y trouve les lacs, but de randonnée pour demain.
Lendemain matin, il pleut. Theresa aperçoit 4 hommes assis sous le rocher à côté du camion. La chacha circule malgré l'heure matinale. La pluie cessant, on les voit partir avec quelques chevaux. Ils reviennent deux heures plus tard chargés du matériel de camping d'un groupe de norvégiens qui eux, continuent leur trek vers la prochaine vallée.
Je pars ensuite explorer cette vallée et finalement y découvrir(sans appareil photo) ces fameux lacs. De retour sous la pluie.
Le lendemain, on remonte cette nouvelle route. Une énorme cicatrice dans la montagne qui permettra l'accès aux trois villages habités à l'année de la vallée d'Arkhoti située de l'autre côté du col de 3000m.
Redescendu sur la route principale, on remonte vers le col Datvisjvari, 2676m pour redescendre vers la vallée d'Arghuni jusqu'à Shatili.
Ce vieux village Khevsur est un témoin de l'époque pas si lointaine ou les villages du Caucase devaient être fortifiés pour se protéger des proches voisins Chéchennes, Ingouches ou Osètes, ou encore des envahisseurs Russes, Perses ou Mongols. On dit que les hommes Khevsur portaient encore cottes de mailles, épées et boucliers jusqu'au début du vingtième siècle.
Après Shatili, la piste continue vers la frontière Chéchenne puis vers l'ancien village de Mutso. Tout aussi fortifié, son accès y est plus difficile perché à 100m au-dessus de la rivière. Ses belles maison-forteresses sont en restauration.
On s'arrêtera un peu plus loin à côté du poste de la Police des frontières qui patrouille et contrôle le passage des randonneurs vers Tusheti.
Le lendemain, on revient vers Shatili en longeant la rivière sous la pluie.
Khevsureti
Die vielen engen und exponierten Kurven, tausend Meter geht es in die Tiefe, haben uns vom Vorhaben den Tusheti Nationalpark zu besuchen abgehalten. Die Gegend Khevsureti scheint zugänglicher zu sein.
Roshka ist unsere erste Destination. Die dorthin führende Piste ist zwar steil und eng, wurde aber vor Kurzem ausgebessert und die engen Kurven erweitert. Oben angelangt sehen wir eine grosse Baustelle, die vom kleinen Dorf weg in die Berge führt. Wir folgen dieser neuen Strasse, die um einiges breiter ist, als die zum Dorf führende Piste. Wir begegnen zwei jungen Georgiern, die uns vorschlagen, die weiter oben liegenden Seen zu Fuss zu entdecken. Wir stellen Ursul mit Sicht auf ein wunderschönes Tal ab. Am Fusse des Berges am Ende des Tales soll das Ziel, der am nächsten Tag geplanten Wanderung liegen.
Am nächsten Morgen regnet es. Theresa entdeckt vier unter einem grossen Felsen sitzende Männer gleich neben Ursul. Der Tschatscha wird bereits zu dieser frühen Stunde rumgereicht. Sie nutzen eine Regenpause und brechen mit mehreren Pferden in Richtung der Seen auf. Etwa zwei Stunden später kommen sie mit den nun schwer beladenen Pferden zurück. Sie transportieren die Campingausrüstung einer Gruppe Norweger, die über einen noch mit schneebedeckten Pass ins nächste Tal wandern.
Ich mache mich auf den Weg das Tal zu erkunden und schlussendlich auch noch die Seen zu entdecken. Den Fotoapparat habe ich zuhause gelassen. Bei Ursul angekommen setzt der Regen wieder ein.
Am nächsten Tag fahren wir bis ans heutige Ende der neuen Strasse. Eine grosse Narbe in der sonst unberührten Natur, die zukünftig die drei über das ganze Jahr bewohnten Dörfer im Arkhoti-Tal mit der Zivilisation verbinden wird. Sie führt über einen 3000 m hohen Pass.
Wieder unten im Tal angelangt folgen wir der Hauptstrasse, die erst einmal hinauf zum auf 2676 m hohen Datvisjvari-Pass führt. Von dort aus geht es hinunter ins Arghuni Tal und nach Shatili.
Dieses alte "khevsurische" Dorf ist Zeuge einer nicht all zu weit zurückliegenden Epoche, als die Dörfer des Kaukasus befestigt werden mussten zum Schutz vor ihren nahen Nachbarn, den Tschetschenen, Ingouchen und Osseten oder den eindringenden Russen, Perser oder Mongolen. Man sagt, dass die männlichen Khevsuren bis zu Beginn des 20. Jahrhunderts Kettenhemden trugen und mit Schwert und Schild ausgestattet waren.
Nach Shatili geht die Piste in Richtung Tschetschenien weiter. Kurz vor der Grenze biegt sie rechts ab. Nach einigen Kilometern erreichen wir Mutso. Das befestigte Dorf ist schwieriger zu erreichen als Shatili, steht es doch 100 m oberhalb des Flusses auf einem Felsvorsprung. Die alten befestigten Häuser werden restauriert.
Etwas weiter finden wir beim Posten der Grenzpolizei einen Platz für die Nacht. Hier werden die Pässe der Wanderer von und nach Tusheti kontrolliert. Der Wanderweg führt entlang der Grenze zu Tschetschenien.
Am nächsten Tag fahren wir dem Fluss entlang zurück nach Shatili. Ein regenreicher Tag.
La boucle de la Svanétie
La Svanétie est la région du Caucase qu'on garde pour la fin. Région longtemps isolée, elle a souvent su garder son indépendances faces aux envahisseurs successifs. Les villages fortifiés sont répartis dans trois vallées qui sont reliées entre elles par des cols ce qui a le gros avantage, si on est équipé d'un véhicule adéquat, de faire une grande boucle au lieu du traditionnel aller-retour.
La vallée de Mestia, la Haute-Svanétie, étant de loin la plus visitée, on choisi comme d'habitude d'y entrer par la porte d'en arrière. Lentekhi est le seul gros village et la porte d'entrée de la Basse-Svanétie. Moins spectaculaire, les villages peu visités ont gardé une vie traditionelle intéressante. La route d'abord excellente devient mauvaise route puis piste de montagne après le dernier village habité. Cette piste est étroite et peu empruntée ce qui lui donne un air de bout du monde. Elle est encore humide et on est content d'avoir laissé deux jours de beau temps suite aux grandes pluies des derniers jours avant de l'emprunter.
Le village de Tsana n'est plus habité que sporadiquement l'été. Un "Guesthouse" attend les quelques visiteurs plus souvent à pied, à cheval ou à vélo.
En remontant vers le col, la piste reste souvent dans la forêt même après le dernier village de Koruldashi qui lui est complètement abandonné.
Le col Zagaro, à 2623m est ouvert et dégagé. On s'y installe près du ruisseau dont la fraicheur est ravigottante. Quelques 4X4 passent dans la soirée et filent vers Ushguli. Comme on apprécie de pouvoir s'arrêter avec notre maison dans ces endroits merveilleux où les peu nombreux qui passent doivent continuer en vitesse.
Le lendemain, après avoir reçu la visite d'un cycliste français, je pars monter les petits sommets à 3100m pour faire face aux plus gros à 5000m. Quelques traces mais pas d'humains en vue. Ni vache ni mouton mais de gros trous dans l'herbe indique la présence d'ours. Pour la deuxième nuit, on s'installe quelques mètres plus haut que la route à côté d'une chapelle nouvellement construite.
Le lendemain, on redescend doucement la vallée. Les fleurs nous souhaitent une première bienvenue. Puis, ce sont les premières vaches qui nous annoncent la proximité du village. On arrive à Ushguli par la porte d'en arrière. On laisse Ursul et on part à la découverte du village à pied. Un des plus beaux mélanges d'architecture et de nature qui puisse exister.
Après Ushguli, on doit partager la piste avec les nombreux véhicules qui amménent les touristes depuis Mestia, souvent pour la journée. On remonte au deuxième col d'ou deux pistes partent de chaque côté. On se décide pour celle de droite bien indiquée sur les photos satellites et qui monte sur la crête. Il n'y a pourtant ni village, ni ferme en vue, à quoi peut servir une si bonne route? On le découvre en arrivant au bas d'une toute nouvelle station de ski encore en construction. Une grosse station comme en Suisse, ça veut aussi dire un gros chantier avec routes et machineries. On suit la route jusqu'en haut du deuxième télésiège à 3000m. La vue sur les sommets et sur la vallée est grandiose. On s'installe un peu plus bas, un bel endroit pour faire une pause-lessive le lendemain.
Le surlendemain, on redescend au col et on emprunte la route de gauche pour aller prendre une marche autour du village de Tsvirmi. Aujourd'hui, on y regarde les villageois travailler à la main leur champs de patate, de maïs ou de foin, en cotoyant poules, vaches et cochons. Ni Guesthouse ni restaurant en vue mais on imagine facilement ce plateau, idéalement situé à 2000m face au sud avec vue sur les gros sommets, se transformer en un petit Crans-Montana avec auberges, pistes de ski de fond, de raquette, etc.
Future station de ski aidant, une route neuve relie aujourd'hui le col Ugiri à Mestia. Mais, une fois dans la vallée, on quitte cette route pour faire la tournée des villages avant d'arriver en ville. Une belle piste où encore une fois, architecture et nature atteignent des sommets. Un dernier pont, qu'on partage avec les vaches et on retrouve la route goudronnée vers Mestia et le reste de la Géorgie. Bien que nouvelles et empruntées par les gros cars et camions, cette route reste une petite aventure dans de merveilleux paysages.
Swanetien
Swanetien, eine der Regionen im Kaukasus, sparen wir uns auf bis am Schluss. Sie blieb lange vom Rest Georgiens isoliert und behielt dadurch oft ihre Unabhängigkeit von den eindringenden Völkern. Die befestigten Dörfer verteilen sich auf drei Täler, die durch Pässe verbunden sind. Diese Passübergänge ermöglichen Reisenden mit einem passenden Fahrzeug eine Rundfahrt zu machen, anstatt hin- und zurückfahren zu müssen.
Das Tal von Mestia, Oberswanetien, ist das bei Weitem meist besuchte. Wir entscheiden uns, wie meistens, durch die Hintertüre einzutreten. Lentekhi ist das einzige grössere Dorf und das Eingangstor zu Niederswanetien. Weniger spektakulär werden die kleinen Dörfer in dieser Region wenig besucht und haben ihr traditionelles Leben beibehalten. Die exzellente Strasse wird zur schlechten Strasse, bevor sie am Ende des letzten bewohnten Dorfes zur Bergpiste wird. Diese Piste ist eng und wird wenig genutzt, was ihr den Anschein von "am Ende der Welt angelangt zu sein" gibt. Sie ist noch sehr feucht und wir sind froh, dass zwischen den Regentagen der letzten Zeit zwei Tage Sonnenschein liegen. So ist sie, um einiges besser zu befahren.
Das Dorf Tsana ist nur noch zeitweise im Sommer bewohnt. Ein "Guesthouse" wartet auf Touristen, die mehr zu Fuss, mit dem Fahrrad oder auf dem Pferd unterwegs sind.
Auch auf dem Weg zum Pass führt die Piste weiter durch dichten Wald. Das letzte Dorf in Niederswanetien, Koruldashi, besteht nur noch aus Ruinen.
Der Pass Zagaro liegt auf 2623 m. Hier hat es keine Bäume mehr. Wir finden unseren Nachtplatz neben einem kühlenden Bach. Ein Bad darin macht die Lebensgeister wieder fit. Einige 4x4 Fahrzeuge fahren am Abend vorbei auf ihrem Weg nach Ushguli. Welch ein Glück unser Zuhause stets dabei zu haben und an diesen wunderschönen Orten einfach verweilen zu können, während die andern raren Passanten vorbeieilen müssen.
Am nächsten Morgen nach einem Besuch eines Fahrradfahrers aus Frankreich ersteige ich die kleinen auf 3100 m liegenden Gipfel und stehe Angesicht zu Angesicht mit dem 5068 m hohen Shkhara. Einige Spuren von Schuhen sehe ich aber keine Menschenseele weit und breit. Keine Schafe, keine Kühe hat es hier oben. Jedoch die grossen Löcher im Gras weisen auf die Anwesenheit von Bären hin. Die zweite Nacht verbringen wir etwas oberhalb der Strasse bei der neu erbauten Kapelle.
Am nächsten Tag folgen wir langsam der Piste dem Tal entlang. Blumenfelder heissen uns willkommen. Und schon begegnen wir den ersten Kühen, die uns das nahe gelegene Dorf Ushguli ankündigen. Wir kommen durch die Hintertüre an. Ursul lassen wir stehen und erkunden die Umgebung zu Fuss. Eine selten perfekte Mischung aus Architektur und Natur.
Nach Ushguli müssen wir die Piste mit anderen Fahrzeugen teilen. In zahlreichen Kleinbussen werden Touristen in einem Tag angekarrt und wieder zurückgebracht nach Mestia. Auf dem zweiten Pass zweigen zwei Wege, rechts und links, von der nun geteerten Strasse ab. Wir haben die Wahl. Wir wählen, die auf dem Satellitenbild gut sichtbare auf einen Bergkamm führende. Weshalb wohl ist diese Strasse so gut? Es sind weder Dörfer noch Bauernhöfe auf dem Satellitenbild erkennbar. Wir erhalten die Antwort schon bald. Nach wenigen Kilometern treffen wir bei der Grundstation eines modernen noch in bau befindlichen Skigebietes ein. Ein Gebiet wie in der Schweiz mit unzähligen Pisten und verschiedenen Skiliften. Wir befinden uns inmitten einer immensen Baustelle mit Strassen und verschiedensten Baumaschinen. Wir folgen der Strasse bis oberhalb der zweiten Sesselbahn auf 3000 m. Die Sicht auf die umliegenden Berge und das Tal ist grandios. Wir bleiben etwas weiter unten für zwei Nächte und schalten einen Wäschetag ein.
Am übernächsten Tag fahren wir wieder zum Pass zurück und gehen auf Entdeckungsreise der zweiten Strasse entlang. Auf einer Sonnenterrasse liegt das kleine Dorf Tsvirmi. Zu Fuss unterwegs begegnen wir den Dorfbewohnern, die von Hand ihre Kartoffel-, Mais- und Getreidefelder bestellen. Überall sind Hühner, Kühe und Schweine unterwegs. Kein Guesthouse und kein Restaurant hat es hier. Wir können uns aber gut vorstellen, dass diese Sonnenterrasse auf gut 2000 m mit Sicht auf die grossen Berge eines Tages zu einer Art Crans-Montana sich entwickelt mit Gasthäusern, Langlaufloipen, Schneeschuhwegen etc.
Bestimmt hat das neue Skigebiet dazu beigetragen, dass heute eine neue Strasse den Pass Ugiri mit Mestia verbindet. Im Tal unten angekommen, verlassen wir diese Strasse und unternehmen noch eine letzte Fahrt durch die Dörfer. Eine schöne Piste, wo nochmals Architektur und Natur sich die Hand geben. Einfach wunderschön! Eine letzte Brücke, die wir mit Kühen teilen, und schon sind wir wieder auf der Strasse nach Mestia und den Rest Georgiens. Obwohl diese Strasse auch nach Mestia eher neueren Datums ist und von grossen Bussen und Lkws befahren wird, stellt sie ein kleines Abenteuer in grossartiger Natur dar.