Nordspanien - Espagne du nord
26.10. - 11.11.2014
Meer - Mer
"El camino comienza en su casa" sagen die Spanier.
Auf dem "Col d'Ispéguy" überschreiten wir die Grenze zu Spanien und wählen die Nordroute des Camino. Das Meer ruft! Ohne über genaue Angaben zu verfügen, führt uns unsere erste Wanderung tatsächlich direkt auf den Jakobsweg. Kurze Zeit später entdecken wir auf unserer Computerkarte, dass er eingezeichnet ist und können ihm somit bis Santiago folgen.
Die letzten Sommertage geniessen wir an traumhaft schönen Stränden. Die einen teilen wir mit wagemutigen Surfern und andere gehören uns ganz allein. Pierre entdeckt das Meer und die Küste im Kajak und ich zu Fuss dem Camino entlang. Wir baden im noch warmen Meer und lassen unsere Seelen baumeln.
In Oviedo holt uns der Herbst ein. Die Entdeckung einer kleinen Bar im Zentrum der Stadt mit feinen Tapas, gutem Wein, einem super sympathischen Team, lässt uns den grau verhangenen Himmel für einen Moment lang vergessen. Um 7 Uhr sind wir nur wenige Gäste, um 9 Uhr fühlt es sich an, als wären wir versehentlich in einer Sardinenbüchse gelandet. Ein wirklich schöner Abend!
Die Etappe von Oviedo über Lugo nach Santiago ist von stürmischem Wetter gezeichnet: Windböen, Regen, Gewitter, Hagel, Nebel und zwischendurch ein Regenbogen. Unmittelbar vor der Stadtgrenze von Santiago öffnet sich die Wolkendecke und ein Engel erscheint am Himmel. Welch eine Ankunft, welch ein Empfang!
Den letzten Teil des Camino gehen wir gemeinsam zu Fuss. Der Vollmond beleuchtet die engen Gassen der Altstadt und wir fühlen uns wohl. Nur die Kathedrale scheint sich irgendwo in diesem Gewirr versteckt zu haben. Nach einer Weile finden wir sie dann doch noch und staunen nicht schlecht über ihre eher majestätische Grösse.
Die Weiterreise führt uns nach Tui, der ersten spanischen Stadt auf dem Camino de Santiago, Camino portugues. Hier überschreiten wir die Grenze zu Portugal.
Diese etwas ungewöhnliche Pilgerreise hat uns erlaubt zur Ruhe zu kommen, unsere Energien aufzutanken und unseren neuen Lebensrhythmus zu finden. Unsere Seelen haben uns erreicht!
Etappen in Spanien: Playa de Ogela, Playa de San Julian, Playa de San Vincente, Playa de San Martin, Oviedo, Baleiro, Santiago de Compostela, Faro de Cabo Silleiro, Tui.
"El camino comienza en su casa" disent les espagnoles.
La traversée du col d'Ispéguy marque le passage de la France en Espagne. Nous décidons alors de rejoindre le camino del norte qui longe la côte. En effet, nous entendons l'appel de la mer. Notre première randonnée commune nous laisse retrouver le camino malgré le fait que nous n'avions pas pu trouver une carte précise comme celle pour la France. Nous découvrons par la suite que le chemin de Compostelle est indiqué sur notre carte d'ordinateur ce qui nous permet de le suivre jusqu'à Santiago.
Nous profitons des derniers jours d'été sur des plages magnifiques. Des fois nous les partageons avec des surfeurs courageux et des fois nous les avons pour nous tout seul. Pierre découvre la côte en kayak et moi à pied sur le camino. Nous nous baignons dans la mer encore chaude et notre vie ressemble de plus en plus au dolce farniente .
A Oviedo l'automne nous rattrape. La découverte d'un petit bar fort sympathique au centre de la ville nous fait oublier le ciel gris pour la durée d'une soirée: une équipe souriante et soudée nous sert du bon vin et des tapas de toutes sortes: délicieux et surprenant. A 7h nous ne sommes que quelques clients parsemés ici et là; à 9h nous sommes entassés comme des sardines. Quelle belle soirée !
Le voyage à Santiago en passant par Lugo et en partie sur les tout petit chemins de
Compostelle se fait sous la pluie, des vents forts, des orages, la grêle, du brouillard et un arc-en-ciel. Au début de la ville de Santiago les nuages s'écartent et un ange apparaît au ciel. Quelle arrivée, quel accueil!
Nous faisons le dernier bout du camino à pied. La pleine lune éclairci les ruelles étroites de la vieille ville et nous nous sentons en paix. Seule la cathédrale semble s'être caché quelque part. Lorsque nous la retrouvons enfin nous sommes impressionnés par sa beauté et sa grandeur.
La prochaine étape de notre voyage nous amène à Tui, première ville espagnole pour les pèlerins portugais sur le chemin de Compostelle.
Ce pèlerinage un peu hors du commun, nous a permis d'apprendre à bien vivre notre nouveau rythme et nos âmes ont eu le temps de nous rejoindre.
1- On entre en Espagne et on rejoint la côte Atlantique par de petites routes de montagne et c'est ainsi qu'on rejoint la Galicie, à l'extrémité nord-ouest de l'Espagne. Un peu avant Compostelle, comme les pélerins devenus plus nombreux, on suit le sentier le plus souvent possible. Des fois ça passe, des fois on revient sur nos pas et des fois ça casse. Des branches endommagent le coin du toit de la cellule. Rien de bien grave mais il faut renforcer et tant qu'à faire, faisons-le des deux côtés, Ursul sera plus fort lorsqu'il frappera la prochaine branche.
2- On quitte Compostelle pour la côte. L'été est fini et le vent souffle fort. L'Atlantique est spectaculaire. En grimpant une montagne pour profiter d'un point de vue différent sur la mer, le compresseur du système de freinage nous lâche pour une deuxième fois, (voir les défis en France). La deuxième fois, on reste plus calme. Evidemment, ça arrive un samedi soir. Une belle place nous attend juste à côté du phare, la vue sur la mer déchainée est splendide. Un morceau de foie gras et le petit vin qui l'accompagne, tous deux rapportés de France nous consollent entre deux averses.
Dimanche matin, la météo est meilleure et je me risque à réparer avant la prochaine ondée. C'est le nouveau joint de culasse du compresseur, installé en France le mois dernier, qui a laché de la même façon que le premier. Il faut le remplacer mais surtout, trouver la cause sinon il faudra le changer à chaque mois. En ce dimanche matin, je veux surtout le remplacer pour pouvoir rouler jusqu'au garage Mercedes le plus proche.
Je n'ai pas le joint qu'il faut mais, parmi le kit acheté en France, il y en a un qui pourrait éventuellement faire l'affaire. Je me lance et, en bricolant un peu, ça finit par fonctionner. La pression est normale et on peut reprendre la route. J'ai réussit à me dépanner tout seul, une grande première.
Au village suivant, on s'arrête pour un dessert internet. Il ya deux garages Mercedes camion pas trop loin, mon espagnol étant meilleur, que mon portuguais, on choisit celui en Espagne .
Lundi matin, 8h on est au garage où on prend le temps de discuter du problème. On pense que la conduite d'air qui sort du compresseur est bouchée d'où la pression trop élevée qui brise le joint. Ils n'ont pas le joint en stock mail il y en a à Madrid. Rendez-vous fixé pour le lendemain 8h.
Le lendemain, je sors mes outils et avec le mécano, on démonte le compresseur et les tuyaux probablement bouchés. On communique bien et j'ai du plaisir à travailler avec mon nouveau coach. Rien de bouché mais on remarque que la pression est ajusté à 19 bars plutôt qu'à 18. On la réajuste à 17 bars en espérant que maintenant le joint tienne. Il me donne du carton qui me permettra de m'en fabriquer d'autres si jamais ça casse en plein désert...
Zusammenfassung der Herausforderungen durch die Hilfsmechanikerin
1- In Spanien angekommen, fahren wir auf kleinen Wegen zur Atlantikküste. In Galizien findet man uns wieder öfters direkt auf dem Jakobsweg, manchmal geht es gut, manchmal müssen wir wieder umkehren und einmal sind die Äste stärker als Teile unseres Zellendachs. So hat Pierre eine neue Aufgabe und beschliesst gleich beide Seiten zu verstärken.
2- Kurz vor der portugiesischen Grenze in der Nähe eines Leuchtturms haben wir wieder das gleiche Problem wie in Espalion, der Kompressor für das Bremssystem funktioniert nicht mehr. Wir schaffen es noch bis zum Parkplatz beim Leuchtturm und lassen es uns erst einmal bei Foie gras und Wein gut gehen. Am nächsten Morgen bei schönstem Wetter und vor einer herrlichen Kulisse schafft es Piere ein nicht ganz passendes Ersatzteil so zu bearbeiten, dass wir es bis zur nächsten Mercedes-Garage in der Nähe von Tui schaffen. Bravo Pierre!
Pierre findet wieder einen guten Mechaniker, der mit ihm gemeinsam das wierderum neu gelieferte Teistück einbaut und nach weiteren Ursachen mit ihm sucht. Jetzt hat er auf jeden Fall eine Art Schablone aus Karton, um im Notfall auch in der Wüste dieses Teilstück herstellen zu können. So lernen macht ihm Spass und er versteht immer mehr Details.