Chile II
8.12.2019 - 10.3.2020
Reise in Bildern - Voyage en images
Momentaufnahmen - Petites histoires
Giganten Chiles
In Nationalparks entdecken wir zu Fuss einige der Giganten Chiles: die Coihue-Südbuche (Nothofagus dombeyi), die Chilenische Aurakarie (Araucaria araucana) und die
Patagonische Zypresse auch Aluerce genannt (Fitzroya cupressoides). Sie ziehen uns alle gleichermassen in ihren Bann. Seien es nun ihr fortgeschrittenes Alter von mehreren Tausend Jahren; ihre
Kronen, die dem Himmel entgegenstreben; ihre Stämme, die sich in alle Richtung verbiegen oder ihr faszinierendes Zusammenspiel. Wir staunen, tauchen ein in die Welt dieser Bäume und lassen uns
verzaubern von ihrer unglaublichen Schönheit.
Les géants du Chili
Quelques randonnées à pieds nous permettent de découvrir la beauté de plusieurs géants du Chili: le coigüe (Nothofagus dombeyi), l’araucaria du Chili
(Araucaria araucana) et la cyprès de Patagonie (Fitzroya cupressoides). Ils nous impressionnent tous par leur âge souvent avancé, leur couronne qui semble presque toucher le ciel et leur diamètre
qui demande parfois plusieurs bras allongés pour faire le tour de leur tronc. En leur présence nous nous sentons comme des nains qui ne sont que de passage pour une courte durée sur cette planète
alors qu’eux ont survécu aux éruptions volcaniques, tremblements de terre et feux de forêt. L’interaction entre eux est souvent spectaculaire. Des géants de familles différentes se penchent dans
le vent et chantent ensemble.
Algen
An einem Strand lernt Pierre einen Algenhändler kennen. Dieser kauft von der Bevölkerung die eingesammelten und in 40 kg verschnürten Pakete Algen. Überall fährt er
hin mit seinem Pick-up. Ein grösserer Lkw wartet dann an einer zentralen Stelle, wo die Pakete umgeladen werden. In seiner Fabrik verarbeitet er sie und verkauft sie nach China.
Algues
Sur une plage Pierre fait la connaissance d’un marchand d’algues. Les habitants les cueillent et préparent des paquets de 40 kg que lui va chercher avec son
pick-up sur des terrains souvent difficiles d'accès. Un petit camion les transporte après dans son usine ou on les traitent pour les vendre aux Chinois.
Liebeserklärung
Unten rauscht das Meer oben der Wald. Pierre sticht hinab in die Tiefe, ich begebe mich auf die Suche nach dem besten Aussichtspunkt. Nach einer Weile komme ich
zurück. Von Pierre keine Spur oder doch? Gerade will ich in die Gegenrichtung losmarschieren, als mein Blick etwas Ungewöhnliches entdeckt. Ich nähere mich und siehe da, jemand hat eine
rosafarbene Blume in den Türgriff auf meiner Seite gesteckt.
Déclaration d’amour
La mer au fond de la colline attire Pierre alors que la crête, qui promet une vue spectaculaire m’attire. Ainsi chacun part dans sa propre direction. Après un
moment je reviens et constate que Pierre n’est pas là. Pourtant une jolie fleur rose est mise gentiment dans la porte d’Ursul de mon côté.
Brücke
Schon öfters waren Brücken Teil unserer Erzählungen, meistens verbunden mit dem Thema Herausforderung.
Auf einer kleinen Erdstrasse fahren wir gemütlich einem Fluss entlang. Ich bin überrascht, als Pierre ausholt, um über eine neue Brücke zu fahren, und gebe ihm
unser vereinbartes Zeichen sofort anzuhalten. Er ist verwundert, dass ich ihn anhalte. Meine Frage, ob er über diese Brücke fahren wolle, beantwortet er mit einem klaren Ja. “Nein das kannst du
nicht, das ist viel zu gefährlich”, erkläre ich ihm. “Was soll denn daran gefährlich sein über eine neu erstellte Brücke zu fahren”, will er wissen. Daraufhin will ich wissen, ob er denn das
Schild am Strassenrand nicht gesehen habe. “Nein”, meint er. “Da steht doch drauf, dass nur Fussgänger und Notfallfahrzeuge diese Brücke nutzen dürfen”, erwidere ich ihm. Pierre steigt sofort
aus, läuft ein wenig zurück und liest das Schild. Zurück am Steuer gibt er mir recht, dreht Ursul um und wir machen uns auf die Suche nach einer Furt. Die ist schnell gefunden und das Queren des
Flusses stellt keinerlei Herausforderung dar. Wir haben Hunger und so halten wir neben der Brücke auf der andern Seite an. Ich steige aus und sehe augenblicklich das Schild max. 20 und sage zu
Pierre: “Du siehst, auch von hier aus wird zur Vorsicht gemahnt”. Ich bekomme zur Antwort: “Da steht nicht km sondern t”.
Pont
Assez régulièrement les ponts jouent un rôle dans mes petites histoires ou dans les descriptions de pistes de Pierre. Ils représentent souvent un défi à
relever.
Nous roulons sur une petite route de terre lorsque j'aperçois deux indications devant un pont nouvellement construit. Pierre met Ursul en position pour le
traverser et je réagis en lui donnant le signe de s'arrêter immédiatement. Il me regarde avec surprise et demande pourquoi je ne veux pas traverser ce pont. « N’as tu pas lu les pancartes
qui disent que le pont ne peut seulement être traversé par les voitures d’urgence et les piétons ». Il descend et va les lire. Oui tu as raison, qu'il me répond aussitôt revenu. Alors nous
nous mettons à la recherche d’un passage à gué dans la rivière. Quelques centaines de mètres plus loin nous voyons des traces de camions des deux côtés de la rivière. Ainsi nous la traversons
sans problème. De l'autre côté du nouveau pont, nous trouvons une jolie place pour notre pause midi. Je débarque et voit alors le chiffre 20. Je pense qu’il s'agit encore d'un conseil à la
prudence. Sauf il n’est pas écrit 20 km/h mais bel et bien 20 t. Le pont est nouveau mais les interdictions de passage anciennes.
Laja und das verlorene Sandblech
Im Nationalpark Laguna del Laja machen wir es uns unterhalb des imposanten Vulkans Antuco (2985 m) für einen Tag gemütlich. Seit einem seiner Ausbrüche wird der
Fluss Laja durch eine Lavawand gestaut. Doch dieser hat sich unter der Lava durch einen Weg gebahnt. Einige wenige Kilometer flussabwärts stürzt er dann in Form von mehreren Wasserfällen in die
Tiefe. Es scheint, als wolle er seine neu gewonnene Freiheit zelebrieren, bevor sein weiterer Lauf von Menschenhand kontrolliert wird. Er wird erst zur Gewinnung von Elektrizität genutzt und nach
einer kurzen Sprudelphase in das enge Korsett von Bewässerungskanälen aufgeteilt. Kurz vor seinem Zusammenfluss mit dem Bio Bio darf er dann nochmals selbst seinen Verlauf bestimmen.
Mittels eines kleinen Fährschiffes queren wir den Fluss Bio Bio und geniessen an seinem Ufer unser Mittagsmahl. Pierre ist gerade draussen und plötzlich höre ich
„merde, merde, merde“. Kein gutes Zeichen. Wir haben eines unserer grossen Sandbleche „verloren“. Ein Foto beweist, dass unser Sandblech schon vor dem Queren des Flusses Bio Bio gefehlt hat. Also
fahren wir zurück, queren den Bio Bio wieder und machen uns dem Laja entlang auf die Suche unseres Sandbleches. Kilometer um Kilometer schweifen unsere Augen dem Strassenrand entlang. Kurz vor
dem letzten Übernachtungsplatz geben wir auf. Unsere Suche bleibt erfolglos und wir müssen uns definitiv von einem Gegenstand verabschieden, der uns in den letzten Jahren öfters mal zuverlässig
aus der Patsche geholfen hat.
Laja et la plaque à sable perdue
Nous décidons de profiter de la belle nature au pied du volcan Antuco (2985m) au rivage du lac Laja dans le parc national du même nom.
Une éruption du volcan a créé un barrage naturel et la rivière a du se creuser un nouveau passage en dessous de cette masse de lave. Quelques kilomètres plus
loin elle sort de la montagne en forme de très jolies chutes où un microclimat a permis à une belle végétation de s'établir sur ce terrain de lave.
Quelques kilomètres plus loin la rivière Laja se retrouve à nouveau dans un costume serré. Elle sert à produire l'électricité et encore plus loin elle est
séparée en deux canaux d’irrigation. Juste avant qu’elle ne se jette dans la rivière Bio Bio elle devient libre pour une dernière fois.
Un petit ferry nous amène de l’autre côté du Bio Bio où nous trouvons une agréable place pour notre pause midi. Pierre est dehors et tout à coup
j’entends: »merde, merde, merde ». Mauvais signe! En effet il vient de constater que nous avons perdu une de nos plaques à sable. Une photo montre que nous l’avons perdu avant de
traverser le Bio Bio. Ainsi nous faisons demi tour, retraversons le Bio Bio et longeons la Laja sur bien des kilomètres dans l’autre sens. Malgré une recherche minutieuse, pas de chance cette
fois. Nous devons accepter la perte de cet objet qui nous a rendu de bons services dans plusieurs situations difficiles. Nous la remplacerons par une plaque d'acier beaucoup plus
lourde.
Soziale Medien
Na ja was solls, in den sozialen Medien müssen nicht unbedingt die Realität widerspiegelt werden. Die Publikationen dürfen doch auch einfach “Spass“ machen,
oder?
Am berühmten Strand von Concepción suchen wir einen Platz für die Nacht. Viel ist los hier. Wir bemerken das im Sand festgefahrene Auto beim Vorbeifahren wohl, doch
sind wir zu sehr mit uns beschäftigt, um anzuhalten. Am Ende des Strandes wird uns rasch klar, hier ist es zu laut für uns. Wir drehen um und fahren zurück. Bei der zweiten Durchfahrt steht ein
Jugendlicher beim festgefahrenen Auto am Strassenrand. Er bittet mittels Zeichensprache und einem Lächeln um unsere Hilfe. Dieser Bitte kommen wir selbstverständlich nach. Gut haben wir ein
Abschleppseil und können somit den Wagen ohne Probleme rausziehen.
Ich mache ein paar Fotos von dieser Situation. Nehmt Euch doch einen Moment Zeit, die Mittlere etwas genauer zu betrachten.
Médias sociaux
A la plage célèbre de Concepción nous cherchons une place pour la nuit. Tout au début nous apercevons une petite voiture prise dans le sable, mais nous sommes
trop occupés par notre recherche pour nous arrêter. Rendu à la fin de la plage nous constatons que c’est très bruyant partout et que nous fermerions pas nos yeux de la nuit si nous restons. Alors
nous faisons demi-tour. En repassant devant la petite voiture coincée nous voyons un jeune homme qui nous fait signe avec un grand sourire. Nous nous arrêtons et la puissance d’Ursul sort vite la
voiture du pétrin.
Je vous prie de regarder la deuxième photo de plus près. Le selfie fera sûrement le tour des médias sociaux pour vanter la force de ces jeunes
hommes.
Sommer
Der Sommer hat in Chile Einzug gehalten. Ab Mitte Dezember bis Februar dauern die Schulferien. Nun ist die Nation in Bewegung und an schönen warmen Tagen dient auch
im südlichen Teil fast jedes Wasser zu Abkühlung und zum Amüsement. Die Girls werfen sich in Pose und die Boys trinken ein cooles Bier. Ganze Familien vom Säugling bis zu den Grosseltern
geniessen die gemeinsame Zeit bei Ausflügen im, beim und hoch oben über dem Wasser.
Jetzt gibt es frische Früchte im Überfluss. Stellt Euch vor, frische Erdbeeren ohne schlechtes Gewissen mitten im Winter essen zu dürfen. Welch ein Luxus. Dazu muss
frau nur auf der andern Seite der Erdkugel verweilen und sogleich wird aus Winter Sommer. Ein Gelato bei über 30 Grad im Schatten schmeckt ebenfalls köstlich.
L’été
Enfin l'été et les vacances sont arrivés dans tout le pays. Les Chiliens s’amusent au bord de l’eau même dans les régions plus fraîches du sud. Les
« girls » posent alors que les jeunes mâles prennent une bière froide. Les familles, du nouveau né aux grand-parents, profitent en grand nombre du plein-air.
Le fruits comme les fraises sont abondants et nous en profitons pleinement. Lorsqu’il fait 30 degrés à l’ombre le « gelato » est bien
apprécié.
Valdivia
Am Ende der Srasse auf der Suche nach einem Nachtplatz im Herzen des “Carlos Awandter Nature Sanctuary” fahren wir auf ein privates Gelände. Eine Baum- und
Pflanzenschule, eine Werkstatt für die Herstellung von Whirlpools und ein sympathischer Besitzer erwarten uns. Wir dürfen bleiben und werden gleich zum Kaffee eingeladen. Das wunderschöne im
Jahre 1914 erbaute Haus mit seiner Sicht über den Fluss Cruce überrascht uns. Drinnen tauchen wir ein in die Geschichte einer deutschen Auswandererfamilie. Der Brotkasten aus Metall mit
Rolldeckel kommt mir bekannt vor. Tatsächlich stammt er aus der Schweiz.
Vom Besitzer erfahren wir einiges über die Familiengeschichte der Dünner und die Naturkatastrophe von 2004-2005. Eine neue Holzfabrik zerstörte in kürzester Zeit
das wichtigste Brutgebiet der Schwarzhalsschwäne und vieler weiterer Vogelarten. Der Widerstand der Bevölkerung und Rapporte des WWF trugen dazu bei, dass das Wasser der Holzfabrik nun besser
gefiltert wird. Heute brüten die Schwarzhalsschwäne wieder und es scheint, dass die Natur erneut im Gleichgewicht ist.
Valdivia
Rendu à la fin d’une route au plein cœur du « Carlos Awandter Nature Sanctuary » nous entrons sur un terrain privé pour demander refuge pour la nuit.
Le propriétaire nous accueille avec grande gentillesse et nous permet de rester chez lui pour une nuit. Il nous invite pour un café dans sa belle demeure datant de 1914 et qui surplombe la
rivière Cruce. Nous sommes éblouis de découvrir cette belle maison d’émigrants allemands.
Nous apprenons un peut l’histoire familiale des Dünner et la catastrophe naturelle survenue durant les années 2004-2005. Une nouvelle usine travaillant le bois
a pollué la rivière au point que les cygnes à col noir et bien d’autres oiseaux sont morts ou ont déménagé. La résistance de la population et un rapport du WWF ont réussi à inverser la situation.
Aujourd’hui les cygnes au col noir sont de retour en grand nombre et la nature a repris son élan.
Nous sommes heureux de cet accueil généreux et fort aimable de Monsieur Dünner qui construit des « hot-tubs » en plus de gérer sa
pépinière.
Casa Tortuga in Puerto Varas
Stau auf der Hauptstrasse hat uns zum Schildkrötenhaus gebracht. Marcus
stellt seit Kurzem seinen Garten und einen Teil seines Hauses Reisenden in Wohnmobilen zur Verfügung. Dank gutem Wi-Fi erledigen wir Administratives und die 10 kg Waschmaschine macht es möglich,
endlich unsere grossen Decken waschen zu können.
Eine Gemeinschaft bestehend aus einem Geschichtslehrer und Filmproduzenten, mehreren Architekten, Arbeitern und Händlern lebt und arbeitet in mehreren
zum Grundstück gehörenden Gebäuden. Der Kontakt zu ihnen ist herzlich. Wir erhalten einen Einblick in das Leben und Denken junger Chilenen. Eine bereichernde und interessante Begegnung.
Casa Tortuga à Puerto Varas
Grâce à un embouteillage nous découvrons la maison de Marcus. Depuis peu
il a ouvert son jardin et une partie de sa maison aux voyageurs en camping-car. Nous profitons du bon Wi-fi et réglons nos tâches administratives. La machine à laver de 10 kg nous permet enfin de
laver nos grandes couvertures.
Une communauté de jeunes Chiliens ayant des professions bien différentes: maître d’histoire, producteur de films, architecte et bien d’autres vivent
et travaillent dans les différents bâtiments sur ce terrain. Pour nous une situation rêvée pour rencontrer des jeunes gens très sympathique qui nous parlent de leur pays, de leurs ambitions et de
leurs rêves. Nous avons fortement apprécié leur ouverture d’esprit et leur gentillesse.
Wie Natur pur in Szene gesetzt werden kann, macht der Park Pumalin vor
Es mag sein, dass dieses Präsentieren der Natur besonders in einem Nationalpark auf den ersten wie auch auf den zweiten Blick etwas gewöhnungsbedürftig ist. Doch
ich finde es eine gelungene Inszenierung, die die wilde Schönheit des Parks punktuell ins Lampenlicht stellt.
Le parc Pumalin
A première vue, les pelouses bien entretenues détonnent dans un parc national où la nature sauvage devrait dominer. Pourtant elles servent justement à la mettre
en scène.
Manchmal sagen Bilder mehr als Worte
… aber eben nicht immer.
Nach mehreren Regentagen scheint endlich wieder die Sonne. Welch ein Genuss ihre wärmenden Strahlen auf unserer Haut zu spüren. Die asphaltierte gute Strasse trägt
zu unserem Wohlbefinden bei. Plötzlich ein Knall und es regnet Glasscherben auf uns herab. Pierre kann sofort an einem sicheren Ort anhalten. Unsere Frontscheibe ist geborsten. Wir kommen nicht
aus dem Staunen heraus. Nur ein LKW ist zu diesem Zeitpunkt an uns vorbeigefahren. Wir sind sicher, kein Stein hat dies verursacht. Nun gilt es erst einmal alle Scherben zu entfernen, bevor an
eine Weiterfahrt gedacht werden kann. Nach einer Weile haben wir wieder freie Sicht auf die Welt natürlich ohne Wind- oder Regenschutz.
Im ca. 10 km entfernten Puerto Aysén finden wir schnell Plastik, um provisorisch das entstandene Loch abzudecken. Trotz der Hilfe eines Chilenen finden wir dennoch
keine neue Frontscheibe hier. Er rät uns sofort in die nächste Stadt zu fahren, bevor der Regen wieder einsetzt. Die anstrengende Fahrt von fast 90 km nach Coihayque bewältigen wir gerade noch
bei Tageslicht. Bei der Universität Aysén stellen wir uns hin und schon beginnt es wieder zu regnen. Obwohl Pierre am nächsten Tag die halbe Stadt abläuft und endlich eine Werkstatt findet, die
eine neue Frontscheibe einbauen kann, müssen wir auf schönes Wetter warten. Wir haben Glück am nächsten Morgen ist es eine kurze Zeit trocken und unsere neue Panzerscheibe kann eingesetzt werden.
Einmal mehr hatten wir Glück in einer prekären Situation.
Parfois les images valent plus que les mots
… mais pas toujours.
Après quelques jours de pluie nous retrouvons avec joie le soleil et le ciel bleu. La caresse des rayons de soleil sur nos peaux nous réchauffe aussi le cœur. Nous
roulons sur une route asphaltée bien agréable lorsqu’un grand boom nous fait sauter. La vue devant a soudainement changé. Comment le pare-brise a-t-il pu éclater ? Sur l'asphalte, peu de
chances qu'une pierre en soit la cause; nous n’avons senti que le déplacement d'air causé par le camion que nous venons de croiser.
Pierre réussi à s'arrêter rapidement et nous nous mettons à ramasser les centaines de morceaux de verre éparpillés dans la cabine. Nous partons ensuite à la
recherche d’un plastique pour couvrir ce nouveau trou. A 10 km, dans la petite ville de Puerto Aysén, nous le trouvons et l’installons. Un Chilien nous aide à chercher un atelier qui pourrait
nous installer un nouveau par-brise. Pas de succès alors nous choisissons de partir pour la ville de Coihayque avant la prochaine pluie. Plus de 80 km sans bonne visibilité nous attendent. Nous
arrivons devant l’université d’Aysén juste avant que la nuit et les premières gouttes ne tombent. Le lendemain Pierre trouve un atelier qui pourra nous tailler et installer un nouveau pare-brise
lorsqu'il fera beau. Pas de chance la pluie tombe sans cesse sur Coihayque. Finalement le troisième jour le temps s'améliore et le nouveau pare-brise est installé. Une fois de plus nous avons eu
plus de peur que de mal.
Patagonia
En quittant Coihayque, la capitale de la région d'Aysén en Patagonie chilienne, nous traversons un territoire agricole assez prospère puis nous traversons les
montagnes sauvages du parc national Cerro Castillo. En descendant de l'autre côté, le bassin du Rio Ibanez s'ouvre devant nous. Un paysage très varié de champs, forêts, rivières, lacs, montagnes
rocheuses et glaciers.
Une fois arrêtés pour la nuit, on réalise, Theresa et moi, que les deux on s'est dit en arrivant : « Il me semble qu'on pourrait bien vivre par
ici. » Une première en plus de cinq ans de voyage. La découverte de la région confirme cette première impression. Le paysage est spectaculaire mais c'est surtout l'ambiance qui nous
impressionne. Loin du monde, les villages sont distants de 30 à 100 kilomètres les uns des autres mais on semble y vivre normalement. Plus actif l'été, plus tranquille l'hiver. On se dit, en
blaguant plus ou moins, qu'après avoir fait le tour de l'Afrique on retraversera en Amérique du Nord pour ensuite descendre finir nos jours par ici.
15 jours plus tard, en revenant du parc national Patagonia, on s'arrête à Chile Chico, le plus grand village du coin. C'est là qu'on apprend que mon père vient
d'entrer à l'hôpital et que ce sera probablement son dernier séjour. On est au bout du monde, comment y arriver à temps ? C'est loin et compliqué. Si on laisse Ursul, son visa viendra
à expiration avant qu'on revienne. On décide de se trouver un camping pour réfléchir à tout ça.
On s'installe au camping de l'Hosteria de la Patagonia. Ses propriétaires nous accueillent dans un très bon français et nous trouvent une place au fond du
terrain où on pourrait laisser Ursul pour quelques semaines. Mais le propriétaire, également « gobernador » de la province, nous met en garde qu'il peut être difficile de quitter le
pays sans notre camion. Il vaut mieux régler la situation avec la douane. Il téléphone alors au responsable de la douane chilienne, heureusement située qu'à quelques kilomètres, où je me rend
immédiatement. Le problème peut se régler facilement en laissant Ursul officiellement sous la garde de Veronica, l'épouse du « gobernador ». On peut donc organiser le voyage. Le
lendemain, on a toutes les réservations, taxi, bateau, minibus, avion, avion, avion, location d'auto. On signe donc les papiers à la douane et lundi matin commence le voyage qui nous amènera 30
heures plus tard au chevet de mon père encore vivant à St-Jérôme.
Les 15 jours au Québec se passent bien. Des moments précieux avec ma famille au chevet de mon père, puis, après son dernier départ, un petit séjour avec les
amis du bas St-Laurent. On apprécie beaucoup mais on a quand même hâte de rentrer « chez-nous » avec Ursul à Chile Chico. Ce qu'on fait dès les funérailles terminées.
Pendant ces quinze jours, la situation a changé sur terre. On revient au Chili le jour où l'OMS déclare que l'épidémie de coronavirus devient une pandémie. Les
chiliens nous font remplir un questionnaire, ils prennent notre température et nous donnent l'autorisation d'entrer. Avec bonheur on retrouve Ursul à Chile Chico.
Content de suivre l'évolution de la pandémie en Patagonie plutôt qu'au Canada ou en Suisse on se questionne sur la suite à donner. L'Argentine interdit
l'arrivée d'avions de l'Europe. Il est probable que la fermeture des frontières terrestre suivra. On avait prévu d'y passer les prochains mois mais au lieu de s'y précipiter avant la fermeture,
on choisi de laisser venir les choses. Nos voisins de camping vivent la situation plus difficilement. Ayant séjourné en Europe dans les derniers 30 jours, ils ne peuvent entrer en Argentine et
leur vol de retour en Europe est annulé.
L'entrée au Chili sera fermée dans 2 jours. Beaucoup de stress pour beaucoup de voyageurs. Nous, plus chanceux, on attend paisiblement au camping de l'Hosteria
de Chile Chico qui ne recevra plus personne. Il y a un mois, on dirait un siècle, qu'on disait : « Il me semble qu'on pourrait bien vivre par ici.» C’est juste venu plus vite qu’on
s’était imaginé.
Patagonia
Nachdem wir die Hauptstadt der Region Aysén, Coihayque, verlassen haben, fahren wir durch eine fruchtbare Landwirtschaftszone bevor wir in die wilde Natur des
Nationalparks Cerro Castillo eintauchen. In mehreren Kurven geht es auf der anderen Seite runter ins Tal des Flusses Ibañez. Eine abwechslungsreiche Landschaft präsentiert sich uns: Felder,
Wälder, Flüsse, Seen, Berge und Gletscher.
Am Abend stellen wir in einem Gespräch fest, dass uns beim Anblick dieser Umgebung der
gleiche Gedanke durch den Kopf geschossen ist. Zum ersten Mal in mehr als fünf Jahren stellen wir praktisch zeitgleich und unabhängig voneinander fest: “Hier könnte ich mir vorstellen zu leben.”
Je mehr wir diese Landschaft entdecken, je mehr bestätigt sich unser erster Eindruck. Wo immer unsere Blicke hinfallen, gefällt es uns. Nicht nur die Natur zieht uns in ihren Bann, sondern auch
die Abgeschiedenheit. Die Dörfer liegen zwischen 30 und 100 km auseinander, doch scheint diese Tatsache das alltägliche Leben der BewohnerInnen nicht zu beeinflussen. Im Sommer ist viel los, im
Winter geht es ruhiger zu und her. Halbernst beginnen wir Pläne zu schmieden. Nach unserer Reise durch Afrika könnten wir doch Ursul nach Nordamerika verschiffen und von dort aus hierher
zurückkommen und wieder sesshaft werden.
Zwei Wochen später, wir kommen gerade aus dem Nationalpark Patagonia ins Dorf Chile Chico zurück, erfahren wir, dass mein Vater hospitalisiert wurde. Es ist
wahrscheinlich, dass er dieses nicht lebend verlassen wird. “Wie können wir noch rechtzeitig in Kanada eintreffen?”, fragen wir uns, denn zurzeit befinden wir uns am Ende der Welt. Wenn wir Ursul
hier lassen, verfällt sein Visum bevor wir zurück im Land sind. Wir suchen uns einen Campingplatz, um über diese Situation nachdenken zu können.
Die Hosteria de la Patagonia nimmt uns auf. Die Besitzer sprechen zu unserer Überraschung ausgezeichnet Französisch und finden gut versteckt hinter Bäumen einen
Platz für Ursul für die nächsten Wochen. Der Besitzer und Gouverneur dieser Region macht uns darauf aufmerksam, dass das Verlassen Chiles ohne Fahrzeug schwierig sein dürfte. Es ist besser, dies
gleich mit dem Zoll abzuklären. Er telefoniert mit dem Chef des Zollpostens, der nur gerade wenige Kilometer ausserhalb von Chile Chico liegt. Ich fahre sofort dorthin. Das Problem kann einfach
gelöst werden, indem Ursul der Verantwortung von Veronica, der Ehefrau des Gouverneurs, offiziell übertragen wird. Nun können wir unsere Reise nach Kanada organisieren. Am nächsten Tag ist alles
reserviert: Taxi, Schiff, Minibus, Flugzeug, Flugzeug, Flugzeug und Mietwagen. Ich und Veronica können nun die Papiere betreffend Ursul unterschreiben und am Montagmorgen in der Früh beginnt die
30 Stunden dauernde Reise. Wir erreichen meinen Vater im Spital von St-Jérôme noch rechtzeitig.
Zwei Wochen bleiben wir in Québec. Besonders wertvoll sind die Momente mit meiner Familie am Bett meines Vaters. Nach seinem Tod verbringen wir einige Tage am Ufer
des St-Laurent und treffen meine Freunde. Wir schätzen dies sehr, doch wir sehnen uns nach unserem Zuhause namens Ursul in Chile. Gleich nach der Beerdigung reisen wir ab.
Wir schätzen uns im Moment glücklich, die Weiterentwicklung der Pandemie von hier aus zu verfolgen, anstatt in der Schweiz oder in Kanada. Nun gilt es zu überlegen
wie wir in Südamerika weiterreisen wollen und können. Argentinien verbietet bereits Flüge aus Europa kommend. Es ist möglich, dass schon bald die Grenze geschlossen wird. Wir hatten vorgesehen,
die nächsten Monate in Argentinien zu verbringen. Doch nun einfach loszufahren, um möglichst rasch die Grenze zu überschreiten, halten wir als unvernünftig. So entscheiden wir uns, erst einmal
abzuwarten. Für unsere Nachbarn auf dem Camping gestaltet sich die Sache etwas dramatischer. Sie waren in Europa in den letzten 30 Tagen und können somit nicht mehr nach Argentinien einreisen und
ihr Rückflug nach Europa wurde annulliert.
Auch die Chilenen haben nun beschlossen, ihre Grenzen in zwei Tagen zu schliessen. Wir haben Zeit und bleiben ruhig. In der Zwischenzeit sind wir die einzigen Gäste
auf dem Camping der Hosteria. Vor einem Monat, uns kommt es zwar vor, als liege ein Jahrhundert dazwischen, haben wir gedacht: “Hier könnten wir uns vorstellen zu leben”. Ganz schön schnell ist
dieser Gedanke Realität geworden.
Hommage
Au sens figuré, Monsieur Robert Lévesque était un grand chef d’orchestre familial. Dans la dernière phase de sa vie, ses cinq enfants jouaient chacun son instrument
à merveille sans communication verbale avec leur chef. Ils pleuraient, riaient, partageaient des souvenirs autour de son lit. Ils prenaient soin de lui, le caressaient, lui parlaient et se
taisaient avec lui. Un concert avec une mélodie triste, parfois mélancolique, interrompue ici et là par des sons clairs et gais. Pourtant des décisions difficiles devaient être prises qui
demandaient une harmonie absolue. Ils ont réussi grâce à leur chef d’orchestre qui a su les supporter tout en respectant leur individualité durant toute leur vie. Il les a quittés dans la nuit du
premier mars tout en leur lançant un dernier défi. Ils devaient jouer une dernière pièce musicale. Les préparatifs de la cérémonie d’adieu et les adieux mêmes se faisaient harmonieusement et
paisiblement en toute beauté. Des sons de respect, de reconnaissance, de tristesse et d’un amour profond se faisaient entendre. Une cérémonie représentant bien l’héritage que ce grand chef
d’orchestre familial nous laisse.
Piste - La piste
De Chaihuin au Parque Nacional Alerce Costero (secteur La Unión) (17.-19.1.2020)
Au sud de Santiago, la route principale suit la vallée centrale à une centaine de kilomètre du Pacifique. Il n'y a plus de grande route côtière
longeant la mer, et c'est tant mieux. A partir de Llico, jusqu'à Concepción puis jusqu'à Valdivia, on a quand même suivi la côte le plus qu'on pouvait sur des tronçons parfois asphalté, souvent
en gravier. Rien de difficile ; on n'avance pas vite mais c'est justement cette difficulté de communication qui rend la côte tranquille et pittoresque même en pleine saison des
vacances.
Pour continuer au sud de Valdivia, il faut d'abord prendre le ferry Niebla - Corral puis une jolie route asphaltée (T-450) jusqu'à Chaihuin où l'aventure
commence sur la route T-470. Il s'agit bel et bien d'une route officielle mais on savait, par d'autres voyageurs, qu'elle ne serait pas facile. Voici quelques commentaires trouvés sur
l'application « i-overlander » :
« No bridge, river crossing possible with low tide only » (La vuelta al mundo en N dias, 2016)
« About 10 to 15 km north of the river, the track has some deep washouts, ruts, and steep sections. It is also often overgrown....if you have a smallish
4x4 and like this kind of track, go for it. »(underway.ch 2017)
« This road gets very difficult when it has rained... According to Ricardo, they help between 4 and 5 overlanders per year who get stuck on this
road... » (skilpapaise.nl 2018)
« Quite deep rain trenches (50cm and more) and stairlike passages...Don't take this track during rain or with big rigs. Steep and partially very
narrow. » (two-on-tour-by-takla-2019)
On est averti. Heureusement, les derniers jours ont été assez secs. Après une nuit tranquille sur le bord du rio Colun, on entre dans la Reserva Costera
Valdiviana. Ce qui est une route sur la carte devient vite piste. Comme prévu, elle est étroite et parsemée de rigoles et de ravins. Il faut bien choisir son chemin, souvent à cheval sur le ravin
et une fois se faire un petit pont. Plus au sud, la piste est encore pire mais partout ça passe. En après-midi, alors qu'on tente de manœuvrer dans un passage délicat, un pick-up local arrive
derrière nous. Ils semblent habitués et dès qu'on peut, on les laisse passer. Un peu plus loin, heureusement après les passages délicats, on croise un convoi ! Un jeep tirant un quad et un
pick-up tirant une remorque transportant un bateau de pêche. On dirait que les locaux ne lisent pas i-overlander !!!
En fin de journée, après 28 km, on arrive en vue de Hueicolla. Une rivière, une belle plage, quelques chalets et d'immenses « frappe-à-bord » jolis
mais voraces. La rivière est facile à traverser, l'eau de baignade froide et le coucher de soleil encore une fois magnifique.
Le lendemain, on continue sur la T-80, la principale route d'accès de Hueicolla. La route qui grimpe est pleine d'ornière mais meilleure que la veille. Le
bulldozer rencontré aurait quand même eu beaucoup de travail à faire. Comme on est samedi, on croise des chiliens en route vers un pique-nique à la plage. En haut de la montagne, des jeunes dans
une vieille Suzuki Samurai sont en panne de freins. Avec nos outils, ils réparent et repartent, on leur souhaite, jusqu'à la plage. Vers 14h, on arrive en bordure du parc national ou on passe la
nuit entourés de cyprès brûlés plusieurs fois au cours des derniers siècles.
Le troisième jour nous amène rapidement, par la porte d'en arrière, au cœur du parc où on randonnera à la rencontre des géants.
Von Chaihuin zum Nationalpark Alerce Costera (Sektor la Unión) (17.-19.1.2020)
Im Süden von Santiago folgt die Hauptstrasse dem Haupttal entlang in etwa 100 km Entfernung vom Pazifik. Es gibt keine grossen Strassen mehr an der Küste. Trotzdem
folgen wir ihr von Llico bis Concepción und ab Valdivia so viel wie möglich auf manchmal asphaltierten Strassen oder öfters auch Kieselstrassen. Es sind keine besonderen Vorkommnisse zu melden,
doch die Langsamkeit hat wieder Einzug gehalten. Die Küste ist auch in der Ferienzeit ruhiger, gerade weil sie nicht so einfach zugänglich ist.
Um im Süden von Valdivia weiter der Küste entlang fahren zu können, nehmen wir erst die Fähre Niebla - Corra, dann eine schmale hübsche und asphaltierte Strasse
(T-450) bis Chaihuin wo das Abenteuer auf der T-470 beginnt. Es handelt sich tatsächlich um eine offizielle Strasse, aber wir wussten bereits über deren Schwierigkeiten Bescheid, dank
verschiedener Berichte in “i-overlander”:
« No bridge, river crossing possible with low tide only » (La vuelta al mundo en N dias, 2016)
« About 10 to 15 km north of the river, the track has some deep washouts, ruts, and steep sections. It is also often overgrown....if you have a smallish
4x4 and like this kind of track, go for it. »(underway.ch 2017)
« This road gets very difficult when it has rained... According to Ricardo, they help between 4 and 5 overlanders per year who get stuck on this
road... » (skilpapaise.nl 2018)
« Quite deep rain trenches (50cm and more) and stairlike passages...Don't take this track during rain or with big rigs. Steep and partially very
narrow. » (two-on-tour-by-takla-2019)
Wir sind also gewarnt. Glücklicherweise hat es in den letzten Tagen nicht geregnet. Nach einer ruhigen Nacht am Ufer des Flusses Colun betreten wir das Reservat
Costera Valdiviana. Die auf der Karte angegebene Strasse wird bald zur Piste. Wie erwartet wird sie binnen Kurzem eng und überall hat es relativ tiefe Längs- und Quergräben. Der Weg muss gut
gewählt werden und manchmal rollen die Räder knapp rechts und links dem Graben entlang. Einmal muss sogar eine kleine Brücke gebaut werden. Weiter südlich verschlechtert sich die Piste nochmals.
Am Nachmittag, wir befinden uns gerade mitten in einer besonders schwierigen Passage, taucht im Rückspiegel ein einheimischer Pick-up auf. Sobald es möglich ist, lassen wir ihn an uns
vorbeifahren. Was für uns eine Ausnahmesituation darstellt, die es mit Langsamkeit und Vorsicht zu bewältigen gilt, ist für ihn Alltag. Gerade haben wir die schwierigste Stelle hinter uns
gelassen, als uns eine Art Konvoi entgegenkommt. Er besteht aus einem Jeep, der ein Quad abschleppt und einem Pick-up, der einen Anhänger mit einem Fischerboot hinter sich herzieht. Die sind wohl
kaum Leser von i-overlander!
Nach 28 km taucht am Ende des Tages Hueicolla am Horizont auf. Wir sehen den Fluss, einige Häuser und schöne Strände. Die Zahl der grossen, hübschen und
gleichzeitig aggressiven Fliegen nimmt nun merklich zu. Den Fluss queren wir problemlos, es ist gerade Ebbe. Das Bad im Meer ist kalt und der Sonnenuntergang einmal mehr wunderschön.
Am nächsten Tag fahren wir weiter auf der T-80, der eigentlichen Hauptstrasse. Die Strasse steigt bald stark an und ist wiederum voller Rillen. Doch der
Gesamtzustand dieses Teils der Route ist besser als gestern. Der Bulldozer hat trotzdem einige Arbeit vor- und hinter sich. Es ist Samstag und so begegnen wir vielen Chilenen, die zum Picknick an
den Strand fahren. Oben auf dem Berg treffen wir junge Chilenen an, die mit einem alten Suzuki Samurai unterwegs sind und eine Panne haben. Bremsprobleme oben am Berg, keine gute Idee. Mit
unseren Werkzeugen können sie den Schaden beheben und fahren gleich weiter. Hoffentlich kommen sie wohlbehalten unten an. Gegen 14 Uhr erreichen wir die Grenze zum Nationalpark, wo wir die Nacht
mitten in einem Zypressenwald, der in den letzten Jahrhunderten mehrmals gebrannt hat, verbringen.
Am dritten Tag wandern wir zu einem der ältesten Giganten Chiles im Nationalpark Alerce Costero.